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Un parcours professionnel, et une transition à travers la formation Massage Fondamental

Comment le Massage Fondamental a accompagné mon évolution
Par Judith Wajcner
Ceci est mon article de fin d’étude suite à ma formation en Massage Fondamental. Pour en savoir plus, vous pouvez me contacter ou suivre ce bouton pour découvrir cette formation.

Sommaire


Dans cet article, je souhaite partager une expérience personnelle à travers un parcours professionnel, et une transition enrichie par les explorations et découvertes vécues lors de la formation au massage fondamental.


Mon parcours professionnel – Comment en suis-je venue à m’intéresser au massage ?

Au préalable de mon cheminement vers le massage, j’ai traversé des temps difficiles en relation directe avec mon activité professionnelle, pour  laquelle une nécessité de changement s’est imposée.
En effet, mon parcours professionnel a été jalonné de changements et de choix d’orientations toujours motivés par une volonté d’améliorer mon activité, de me diriger vers davantage de satisfactions.

En voici la mécanique :
Suite à une formation scientifique de 5 années, j’ai tout d’abord exercé dans le monde informatique, la programmation, dans une société de service, pour le compte d’entreprises. J’ai évolué pendant quelques années dans un milieu encore convivial à cette époque, détendu et sympathique: une ambiance bon enfant dans les équipes et avec les collègues des entreprises pour lesquelles nous travaillions. En revanche la nature du travail m’intéressait modérément, et j’ai senti le besoin d’autre chose, d’autres horizons car il m’était difficile d’être toute la journée enfermée dans des bureaux éclairés à la lumière artificielle, avec la climatisation, en tète a tète avec un ordinateur dans les locaux froid des entreprises, à passer des heures dans les transports en commun au quotidien.
Une amie travaillant dans le domaine de la recherche clinique (en tant qu’Attachée de Recherche Clinique) me racontait ses déplacements, sa collaboration avec des médecins, tout cela m’a tentée : voyager pour gagner ma vie, alors que je voyageais dès que je le pouvais pendant les vacances, me faire ‘petite souris’ et voir ce qui se passe dans les hôpitaux, découvrir la façon dont les patients sont soignés, participer à des projets prometteurs pour le mieux-être de tous.

J’ai donc réalisé la transition : 3 mois de formation autofinancée puis recrutement aboutissant à un CDI directement et de façon exceptionnelle – je n’ai connu aucun autre collègue avec cette chance – tout était fluide.
Et je plonge alors le monde de la Recherche Clinique. Tout d’abord je suis enchantée par les déplacements, je suis portée par la diversité de ce que j’apprends, le travail d’équipe, je m’implique énormément, je ne compte pas : les heures de déplacement, les heures de bureau ou l’ordinateur reste un outil primordial. Pendant la première année, j’ai l’opportunité de travailler avec des centres tunisiens, certainement ma plus belle expérience : des médecins enthousiastes à participer à ces projets, et faire bénéficier des patients de soins et de suivis auxquels ils n’auraient pas eu accès autrement.
Puis un aspect présent dès le début, va prendre de l’ampleur dans le temps, avec l’évolution des outils informatiques, avec leur développement et leur multiplicité : les pro-cé-dures.

L’activité de tous et des projets est gérée….par les procédures et les délais, sous couvert de qualité, de traçabilité, de sécurité, la principale motivation étant plus certainement la rentabilité. L’informatique est utilisé pour tout tracer et contrôler – rappels automatiques multiples pour réaliser nos activités dans les temps – nous gérons dorénavant nos journées en fonction des priorités à l’instant T, sans compter les exigences des laboratoires pharmaceutiques (nos clients), et leurs demandes de dernière minute, fréquentes et sans limites.

Dans ce contexte, les employés n’en font jamais assez…et c’est dans l’espoir d’améliorer ma situation que j’ai changé 4 fois d’entreprise en 4 ans, pour en trouver une plus souple, plus tolérante.
Elle l’a été au moins au début, et j’y suis restée 12 ans. Cependant, cette entreprise a évolué pendant ces années, a été rachetée, et rachetée, et l’organisation, les procédures, tout changeait à un rythme à l’accélération exponentielle.
Pendant 2 ans j’ai continué à me déplacer, puis, un peu fatiguée vers la fin (les heures de déplacements sur toute la France n’étant généralement pas comptés comme temps de travail), et étant un ‘bon élément’, j’ai été promue ‘responsable d’équipe’ et libérée des déplacements qui me plaisaient tant au début. Je me suis donc dit ‘ouf, enfin la belle vie !!’ : grâce au télétravail, et à la possibilité de choisir mon lieu de vie – et je ne me suis pas privée – je suis partie ‘dans le sud’ en bord de mer, sous le soleil et les palmiers…le rêve !! (en tout cas, le mien), dans une petite ville ou j’avais en tout et pour tout, un ami.
A nouveau très motivée, je me suis retrouvée une fois de plus devant l’ordinateur, cette fois-ci, seule toute la journée (étant célibataire sans enfant), avec les intentions réjouissantes de gérer mon temps au mieux : plus de transport !! – pour être disponible, développer mes relations et faire les activités qui me plaisent vraiment en fin de journée.


Avec le temps, ce programme s’est transformé, car je me suis laissée entraîner par la quantité de travail, le flot d’informations à traiter : dans un contexte international, il m’arrivait d’avoir une centaine de mails en allumant l’ordinateur le matin, alors que j’avais réussi avec de gros efforts, à en avoir vingt en l’éteignant la veille, tardivement. Bien sûr le flux des mails étant continuel, et en ajoutant les visioconférences, les échanges téléphoniques, et bien d’autres taches, la concentration était nécessaire et très intense à tout moment, et le rythme soutenu.

Cette situation générait une tension constante au niveau de ma tête.


De plus, je travaillais à l’encontre de mes convictions, de mes valeurs et avec du recul, je ne croyais plus à l’enjeu de recherche en médecine allopathiques s’appuyant sur les traitements chimiques. En effet, je ne comprenais pas qu’il soit possible que des entreprises qui mettent en avant des enjeux de progrès (dans mon cas, le progrès médical) puissent ne pas prendre en compte le bien être de leur personnel. La logique ne fonctionnait pas, et je les voyais dorénavant guidées par des gains financiers à court terme.


Ces méthodes de gestion du travail sont maintenant connues pour être contre productives et humainement néfastes, et malgré tout, elles restent encore très utilisées dans les grandes entreprises, et également dans les plus petites.
Je me suis donc retrouvée comme une souris courant dans une roue, à tenter d’atteindre le but inaccessible d’être à jour sur toutes mes tâches, à mettre sous cloche ce que je ressentais profondément, je me suis épuisée, j’avais la tête vide en fin de journée, je n’étais plus là.


J’ai tenu 10 ans. Avec des moments où j’ai dû faire des pauses car la saturation s’est parfois manifestée par des maux de tête, par une vue troublée ne me permettant plus de lire, par des impossibilités nerveuses de continuer.
Physiquement aussi, j’ai eu des blocages au niveau du dos, des zones de tension, des points de pressions tenaces. J’ai eu de nombreuses consultations d’ostéopathie pendant ces années, je ne comprenais pas mes difficultés physiques car je prenais soin de conserver une activité sportive régulière : marche athlétique, yoga, natation, cyclisme…

Pendant ces 10 ans, je me suis interrogée sur une façon de ‘faire autrement’, j’ai cherché du sens à donner à mon activité, je réalisais ma tâche quotidienne en mettant toutes mes intentions à soutenir les membres de mon équipe et rendre leurs missions plus faciles, moins pénibles, et m’appliquant sur la communication pour qu’elle soit le plus claire et aidante possible …mais cela n’a pas empêché l’épuisement.


Alors, en dehors de mon activité professionnelle, je me suis intéressée à l’Ayurveda, à la médecine ayurvédique que j’ai trouvée inspirante dans ses principes, et j’ai approché les massages par cette voie.
C’est malgré tout un peu plus tard que j’ai eu la chance, l’opportunité de pouvoir dire stop à mon employeur en toute sérénité, dans des circonstances avantageuses pour moi.


Suite à une demande de rupture de contrat conventionnelle refusée, et soutenue par la médecin du travail, je suis passée par une procédure d’évaluation pour inaptitude, afin de bénéficier des meilleures conditions de transition.
A ce moment, le bilan de la situation m’a déconcertée : malgré toute la motivation, l’enthousiasme et l’énergie investis le résultat n’était pas à la hauteur des ambitions d’épanouissement.
Et à ce stade, il s’agissait de remettre la machine en marche : la machine physique, la machine psychique. Tout un programme…


Après un temps de récupération, de réflexion personnelle et accompagnée, je suis revenue sur l’idée d’explorer la pratique des massages, avec plusieurs exigences dont une géographique, je n’étais pas
prête à faire des kilomètres pour une formation, c’est donc en regardant la liste des formations FFMBE de ma région que j’ai remarqué l’école Kendreka et la proposition faite me semblait très pertinente : une formation de massage en conscience et à l’écoute, sans protocole, s’appuyant sur l’intention et la créativité ; voilà un chemin à l’opposé de mon expérience précédente, et riche de sens, qui m’appelle !


Et ainsi, libérée de mes contraintes professionnelles, je me suis décidée à m’inscrire, 2 jours avant le début de la session.


Quels ont été les temps forts de la formation ? Que m’a-t-elle apporté ?

Durant la formation, chaque module (il y en a eu 5) a porté des thèmes spécifiques, tous proposant un aspect opposé en écho à ma période de vie antérieure.
La formation a été l’opportunité d’être dans le corps, de laisser la place à ce que je ressens, d’en prendre compte, de me laisser porter par l’expérience, d’être au contact …et de rencontrer quelques défis…

Le ressenti


Apprendre à ressentir, oui oui, je sais, je sens mon corps, je sens, j’ai chaud, je sens, je touche, je sens…Mais ne peut-on pas aller toujours plus loin dans la finesse du ressenti, la variété, la profondeur ?

Voilà le chemin que j’ai découvert.


La formation a été un temps privilégié pour se focaliser sur les ressentis.
Par des exercices tous différents, simples mais très révélateurs, des éveils ‘l’air de rien’ se sont manifestés. L’un d’entre eux m’a particulièrement marquée : il s’agissait de toucher son propre visage, les yeux fermés, avec différentes pressions correspondant à différentes intentions : légère,

l’effleurement, au niveau de la peau ; soutenue : toucher intermédiaire, s’adressant aux muscles ; appuyée : toucher profond, destiné aux os.
Un espace s’est ouvert malgré la trivialité de cet exercice. A cette occasion, le toucher a pris un relief particulier : le corps du massé est devenu un territoire à explorer, avec sa géographie et ses couches
géologiques de densités différentes. Ainsi la finesse du ressenti peut se développer à l’infini en fonction de la pratique et de l’attention investie. Et l’intention dans le geste est également devenue concrète.


Être au contact par le geste


Et maintenant, le geste. Mais le geste pour quoi faire ?

Pour masser un corps, pour être au contact, pour toucher, pour faire bouger les énergies, pour faire ressentir, Quelle responsabilité !
Tout d’abord, j’adapte le geste en fonction de ce que je connais comme ressenti par mon expérience, et de ce que je peux percevoir dans la réaction du massé : la respiration, les tensions du corps, ce qui se lit sur le visage… Et suite à ce contact, il est important de vérifier avec lui si le curseur est bien placé, ou pas. Car les surprises sont là !
Les premiers retours de massages se font avec les collègues de formation. Les commentaires sont abondants et précis. Ils sont à accueillir : ce ne sont pas des critiques, mais des informations qui vont aider à progresser, à s’adapter au ressenti du massé, à affiner les gestes, à le rendre plus complet et plus juste, et en le refaisant, à mieux le comprendre.


C’est une mise en pratique très concrète de l’accueil…en toutes circonstances….car parfois, il me semblait avoir compris et finalement….ce n’était pas le cas. En soi, ces situations ne sont que
normales dans une contexte d’apprentissage, cependant, avec une confiance en moi amoindrie, l’exercice a pris du temps, j’ai parfois été déstabilisée et stressée, et finalement, mon positionnement s’est clarifié vers la fin de la formation, je me suis sentie plus à l’aise, et parfois même avide de recevoir ces remarques pointilleuses, et aussi à transmettre ce que je ressentais en tant que massée.


L’anatomie


J’ai beaucoup aimé l’apprentissage de l’anatomie. A cette occasion, je me suis rappelée un de mes premiers voyages en avion, lorsque survolant l’Egypte, j’ai repéré les pyramides, le Nil en dessous, par le hublot ; c’était magique! comme si la carte bout de papier prenait vie, devenait réalité.
Un territoire familier, accessible.

Avec la connaissance de l’anatomie du corps apprise dans des livres, sur des dessins, alors tous les corps deviennent lisibles, on reconnait les muscles, les os, on les devine par la vue, et les précisions arrivent avec le toucher. On peut alors adapter le geste à la matière. Mais parfois on est perdu, car tous les corps sont différents dans les proportions, dans les volumes, dans les consistances, dans les épaisseurs des tissus, et alors la lecture n’est pas toujours si évidente. Cette variété est source d’amusement, de surprises …et d’étonnements !


Les fascia – l’unité


Et maintenant abordons le corps en considérant les fascia . ‘Les fascias sont des membranes fibro-élastiques qui enveloppent l’ensemble de la structure anatomique humaine, soit l’ensemble du corps, et permet de relier toutes les composantes anatomiques entre elles.

Même si on en sait maintenant beaucoup sur les fascias grâce à la recherche de ces dernières années, il y a au moins autant de choses, voire plus, que l’on ne sait pas encore. *(1) .

Voici une nouvelle conception du corps, qui apparait alors comme un ensemble, comme un tout.

Lorsque le massage s’adresse aux fascias, il devient une source de détente par un toucher doux et circulaire, plus ou moins profond.

A l’utilisation de cette ‘technique’ l’attention se porte sur tout le corps du massé, avec une écoute à la fois locale et globale.
Lors d’une première approche pour sentir les tensions et orienter les actions futures dans le massage en préparation, si une tension musculaire est ressentie, on agit localement mais on ne perd pas de vue la réaction des tissus dans un périmètre plus grand. Et si les tissus sont collés, insister et les faire coulisser les uns contre les autres permettra de retrouver la fluidité, et les flux d’information seront débloqués
Ma compréhension la plus forte a été lors de l’exercice de massage du visage, crane inclus : la mobilisation de la peau du crane m’a fait ressentir le lien entre les tissus, le glissement et les étirements de la peau sur les os lisses se propageant jusqu’aux muscles du visage. Ces mouvements au niveau de la tête m’ont fait ressentir une grande détente nerveuse.


La créativité


La créativité est ce qui rend le massage unique et qui permet de s’adresser au massé, à un instant particulier. Il nécessite un lâcher prise, une attention sans failles à la réalisation du massage. On ne peut pas masser et se laisser distraire. On est présent, et notre esprit joue, il propose, il perçoit l’effet, la réponse du corps du massé, il adapte.

Le geste est destiné au corps, dans ses détails anatomiques, et au ressenti du massé. Le cadre est beaucoup plus vaste que lorsque l’on suit un protocole.
Dans ce contexte, je me rends compte que d’emblée, je vais vers les enchainements que je connais déjà et qui m’ont été présentés. Alors dans ce domaine aussi mon évolution prendra du temps, cet aspect est un enjeu essentiel, de mon point de vue, dans la pratique du massage.

Et aussi dans mon évolution personnelle de prise de confiance en moi.
Je sens que la pratique me permettra de gagner en liberté et en propositions variées, originales et judicieuses.


La posture – le mouvement du corps conduit le geste


Les compréhensions de la posture et du mouvement du corps du masseur ont aussi été une étape éclairante de l’apprentissage : se sentir ancré, dans l’équilibre. Plus le masseur est dans la décontraction et l’utilisation de poids du corps pour ajuster la pression, plus le massage sera fluide et
‘bien dosé’, et plus le masseur prendra soin de sa propre énergie.

Cet exercice se joue dans tout le corps du masseur. Pour moi, c’est un paramètre important du plaisir pris à masser. J’ai compris le processus qui nécessite, surtout au début, une grande attention à sa mise en application. Il fait partie des vérifications régulières pendant la réalisation du massage: comment est-ce que je me sens ? Est-ce que je suis à l’aise? Est-ce que je sens une fatigue, une contraction, une douleur dans mon corps ?
Et si nécessaire, je me concentre pour réajuster mon positionnement. Et bien sûr, avec la pratique et l’attention répétée, le placement se fera de plus en plus naturellement.


Et maintenant voici les plus grands défis rencontrés, et les outils d’évolution qui se sont présentés
Dans l’apprentissage des gestes, j’ai été surprise, et très rapidement déstabilisée par ce que j’éprouvais à la mise en pratique des techniques pour leur première réalisation.
Lors de la démonstration et des explications des gestes : tout est fluide, simple, évident…les descriptions claires. Facile ! Et puis il s’agit de faire. Et ce moment est déconcertant : soudain je ne sais plus, je me sens maladroite, déconnectée de mon ressenti, les gestes sont imprécis. J’ai perdu le fil, les moyens….mais que se passe-t-il ?!
Ce sentiment a été inattendu, inconfortable, et très présent pendant la formation. Il m’a permis de percevoir le manque de confiance en moi, qui, je le réalisais très fort, devait impacter ma vie dans beaucoup de domaines, limitant ma spontanéité. Même si la pratique permet de progresser, j’ai senti en fin de formation la nécessité d’aller plus loin sur cette piste pour gagner en liberté, et dépasser cette anxiété que je ne voulais plus ni subir, ni contourner.


Le corps et les émotions


De par la variété du contenu de la formation, il nous a été proposé d’approcher le lien entre le corps et les émotions par l’observation, en se formant à des techniques de massage biodynamique et en les mettant en pratique, d’un point de vue thérapeutique, par le biais de la lecture du livre de Gerda Boyesen, ‘Entre Psyché et Soma’.


Cette approche psychocorporelle m’a beaucoup attirée à titre personnel ; J’ai eu très envie d’expérimenter cette thérapie, car pendant la formation, en plus des inconforts traversés, mon corps s’est manifesté : une blessure au genou qui ne guérit pas, des tensions multiples dans le dos… et j’ai senti beaucoup d’enthousiasme à l’idée de lui donner la parole directement, pour qu’il s’allège et se libère d’un trop plein d’énergies, d’émotions accumulées, peinant à trouver une issue.
J’ai cherché un thérapeute et en ai trouvé une (et une seule) dans ma région. Je l’ai consultée à 2 reprises, et nous avons convenu de continuer un travail de fond.


Ostéopathie crânienne


Lors de l’avant dernier module, nous avons été initiés à un massage crânien, et une introduction au mécanisme de respiration primaire nous a été présentée. J’ai dans la foulée eu une consultation d’ostéopathie, et après auscultation, il s’est avéré qu’un soin d’ostéopathie crânienne était recommandé. Le soin reçu d’adressait à le dure-mère dans le but de l’assouplir car elle s’était contractée, durcie en mode de protection.

‘La dure-mère est une membrane crânienne se prolongeant dans la colonne vertébrale jusqu’au sacrum. La dure-mère fait partie de l’ostéopathie crânienne, même si celle-ci descend jusqu’au bassin. La dure-mère est une membrane de protection du cerveau, du cervelet, de la moelle épinière mais aussi des racines nerveuses le long de la colonne*(2). Ma propre membrane, contractée, empêchait le mécanisme de respiration primaire qui devait être réactivé. A l’étirement de la dure-mère, j’ai senti beaucoup de soulagement, le relâchement dans la nuque et l’allongement de la colonne, avec une vague d’énergie se libérant et correspondant à 10 ans de tensions cérébrales.

Je me suis alors souvenue de cette intensité, et j’ai réalisé que l’impact de ces années de contraintes que j’avais acceptées avait laissé des traces plus importantes que je ne l’imaginais.
Suite à cette séance, j’ai été très fatiguée, même épuisée, et après quelques semaines, la sensation d’énergie est revenue. Des séances régulières sont également prévues, car les soins sont encore nécessaires pour que je retrouve dynamisme, équilibre et stabilité dans mon corps.


Ce temps de formation a été un terreau d’explorations très enrichissant en tant qu’expériences pour me souvenir d’espaces que j’avais mis de côté, ne sachant pas faire face à une pression croissante issue du monde professionnel, et aussi pour trouver des outils aidant à la réparation.


Je considère ces quelques mois comme un tremplin pour mon changement de cap, ils m’ont permis d’entrevoir les possibilités infinies que peut ouvrir le contact par le toucher, de confirmer l’envie d’accompagner des personnes vers de nouvelles perceptions d’elles-mêmes, d’acquérir des
connaissances très puissantes pour aller dans ce sens.
Comme première mise en application de ce que j’ai appris, je vais commencer par me laisser le temps d’avancer dans ces processus, de m’accorder l’écoute et la douceur, jusqu’à me sentir prête et entièrement disponible pour une pratique de massages professionnelle et épanouie…


Par ce cheminement, j’ai retrouvé mon enthousiasme pour une évolution pleine de promesses vers des horizons encore inconnus, incluant d’autres découvertes issues du monde du massage, et des mystères du corps et de l’esprit.

Merci d’avoir mon article de fin d’études ! Pour en savoir plus sur la formation en Massage Fondamentalque j’ai suivie, n’hésitez pas à me contacter ou à suivre ce bouton pour découvrir cette formation.
Judith Wajcner

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